Le monde des codes à barres est bien plus vaste et complexe qu’il n’y paraît ! Il existe un nombre impressionnant de formats, normes, représentations, subtilités…
De la définition du format à utiliser pour son besoin (identification de produits, d’emplacements, d’équipements, dématérialisation d’informations de documents ou même solution de transfert de données), à la lecture/interprétation en passant par son impression, la gestion des codes à barres dans l’entreprise peut être un vrai casse-tête.
Il n’est pas rare de longtemps subir un mauvais choix de conception car une erreur a été identifiée après avoir imprimé et étiqueté des milliers de ces codes à barres.
Tout comme la question de la mobilité doit être prise dans son ensemble (matériel, applicatif, réseau, sécurité, architecture, déploiement …), le sujet du code à barres doit être traité dans son ensemble :
Il est important de mesurer la complexité et les dépendances des différents chantiers à adresser.
Réaliser l’étiquetage d’un entrepôt sans s’être préoccupé de la manière dont l’acquisition sera réalisée, acquérir du matériel sans avoir étudié précisément son environnement d’utilisation, retenir un format de code à barres sans avoir vérifié leur contexte d’utilisation sont autant d’erreurs qui risquent de vous amener à des mésaventures peu enviables :
Il peut être tentant de s’orienter vers l’utilisation de l’appareil photo d’un terminal, mais le scan via appareil photo ne peut égaler celui d’un terminal ayant un vrai lecteur code à barres. Bien que les plugins disponibles ne cessent de progresser, ils restent dédiés à un usage peu intensif (< 15-20 lectures par jour, là où l’usage intensif nécessite des centaines de lectures par jour).
Après avoir considéré les types de code à barres et comment les lire, la question essentielle est : “Que dois-je codifier dans mon entrepôt ou usine ?”
La réponse peut se formuler ainsi : Score = Coût saisie manuelle/( Coût codification + Coût impression
)
Plus vous scannez un code à barres, plus vous aurez rentabilisé sa production – le choix d’imprimer un objet est donc justifié par son utilisation tout au long de sa vie sur la chaîne logistique. Que ce soit un emplacement, un carton, une palette, un article, un équipement, un numéro d’ordre ou un numéro de commande, la création d’un code à barres sur ces objets doit avoir pour objectif d’augmenter la productivité des personnes qui l’utilisent, en facilitant son acquisition à travers un scan.
Il n’est jamais trop tôt pour le faire, mais il est souvent trop tard … Et le coût associé à une erreur structurante peut dépasser très largement l’achat d’un terminal mobile de test, d’une imprimante, de l’impression de quelques étiquettes et une visite du site.
Envie d’en savoir davantage sur le choix des terminaux mobiles ? Rendez-vous sur notre article “Comment choisir ses terminaux mobiles dans un cadre industriel – les principaux points à considérer”